Une gestion nutritionnelle optimale de la poulinière est essentielle pour favoriser le développement correct du fœtus, la qualité du colostrum, la production de lait et le succès de la reproduction. De même, le régime alimentaire des étalons reproducteurs joue un rôle important dans leur santé et leur fertilité.
Chaque éleveur espère un retour sur investissement élevé; l’équipe nutritionnelle de Connolly’s RED MILLS et Foran Equine comprennent cela et sont disponibles pour fournir un soutien et des conseils continus dans la gestion nutritionnelle de vos chevaux tout au long de la saison de reproduction. Contactez nos experts !
L’alimentation peut-elle influencer la fertilité des poulinières?
La gestion quotidienne des poulinières et une nutrition optimale sont toutes deux essentielles à une reproduction réussie. Une série de facteurs peuvent influencer négativement la fertilité des poulinières, dont certains sont simples à corriger tandis que d’autres sont plus difficiles ou même inévitables.
Nourrir la poulinière au début et au milieu de la gestation
Comprendre les besoins nutritionnels de la jument et la meilleure façon d’y répondre est essentiel pour la santé de la jument et du poulain en développement. Lors de l’alimentation de la poulinière, il est important de se rappeler que le fœtus ne grandit pas à un rythme constant tout au long de la gestation. Au début et au milieu de la grossesse, le fœtus est petit, n’atteignant que 20% de son poids de naissance, et donc ses besoins en nutriments sont relativement faibles. Par conséquent, dans le passé, on pensait que les besoins nutritionnels de la jument n’augmentaient pas avant la fin de la grossesse. Cependant, nous savons maintenant que ce n’est pas le cas.
Une bonne nutrition et une alimentation équilibrée jouent un rôle clé dans le maintien d’un étalon en bonne santé, afin de maximiser les performances et la fertilité. Lorsque les besoins nutritionnels ne sont pas satisfaits, une carence en tout nutriment peut avoir un effet néfaste sur la fertilité. De même, suralimenter l’étalon peut entraîner l’obésité, un risque accru de réduction de la libido et des problèmes articulaires. De nombreux facteurs doivent être pris en compte lors de la conception d’un plan alimentaire pour un étalon reproducteur, tels que l’état corporel, le niveau d’activité, le tempérament et la fertilité.
Nourrir la poulinière en fin de gestation et pendant l’allaitement
Au cours du dernier trimestre de gestation, le fœtus équin se développe rapidement; plus de 60% de la croissance fœtale totale se produit au cours de cette période. Cette phase est également un moment critique pour le développement de la structure squelettique et musculaire fœtale, ainsi que des systèmes respiratoire, endocrinien et digestif. Pour soutenir cette croissance, il y a un taux accru de transfert de nutriments à travers le placenta et les besoins de la jument pour la plupart des nutriments augmentent considérablement. Les carences alimentaires au cours de cette étape peuvent amener la jument à utiliser ses propres réserves corporelles; entraînant une perte de poids, une réduction du poids à la naissance et potentiellement un risque accru de troubles chez le poulain.
Le poulain allaitant et la nutrition précoce
La poulinière peut fournir tous les besoins nutritionnels du poulain pour la croissance, le développement et la protection immunitaire jusqu’à trois mois de vie. Fournir tout ce qu’il faut à la fois pour la jument et le poulain peut être difficile; la façon dont cette période de la naissance au sevrage est gérée peut avoir un impact significatif sur les performances et la santé futures du jeune cheval.
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